Les légendes du golf

 

 

 

Jack William Nicklaus (né le 21 janvier 1940 à Columbus, Ohio), aussi connu sous le surnom "The Golden Bear", a été une figure majeure du golf professionnel, d'abord sur le circuit PGA depuis les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980, puis sur le circuit senior de la fin des années 1980 jusqu'à la fin des années 1990, et est considéré comme l'un des meilleurs golfeurs de tous les temps.

Avec Arnold Palmer, il est un des précurseurs du golf moderne. Même si Palmer est reconnu comme celui qui a mis le golf dans l'ère de la télévision, c'est le développement de l'intense rivalité entre Nicklaus et Palmer qui développa l'intérêt des téléspectateurs.

Passionné de sport dès sa jeunesse, plus particulièrement dont le football dont il était un des fans de l'équipe locale de Colombus, il s'essaye à plusieurs disciplines, comme le baseball, le basket-ball ou l'athlétisme1.

Il débute le golf à l'âge de 10 ans. Pour ses débuts sur un 9 trous, il réussit le parcours en 51 coups. Durant ses années de College qu'il passe à Upper Arlington High Scool, dont la mascotte est un ours, ce qui sera à l'origine de son surnom de « The Golden Bear »[réf. nécessaire], il remporte le premier d'une série de cinq titres consécutifs lors de l'Ohio State Junior. Puis c'est le titre de l'Ohio State qu'il remporte en 1956, à seulement 16 ans, victoire obtenue face à des professionnels.

Durant ces années de jeunesse, il contracte la polio à l'âge de 13 ans2,3. Il en souffrit pendant quelques semaines. Il transmit la maladie à sa sœur Marilyn, dix ans à l'époque. Celle-ci souffrit plus de la maladie, incapable de marcher pendant un an.

À 15 ans, il se qualifie pour son premier championnat amateur des États-Unis4. C'est deux ans plus tard qu'il remporte son premier titre national avec le « U.S. National Jaycees Championship ». Il obtient sa première qualification pour l'US Open, tournoi dont il ne passe pas le cut. Il participe une deuxième fois à l'US Open la saison suivante. Il franchit le cut puis partage finalement la 41e place.

L'année suivante, il remporte le championnat amateur des États-Unis, la Walker Cup, compétition amateur disputée face au Royaume-Uni, puis atteint le quart de finale de l'Open britannique amateur.

L'année suivante, bien que toujours amateur, il termine second de l'US Open, terminant à deux coups de Arnold Palmer. Son score de 282 constitue alors le record de l'épreuve pour un amateur4. Il remporte ensuite le World Amateur Team Championship.

À l'âge de 21 ans, en 1961, il remporte son deuxième championnat amateur des États-Unis, le titre de champion de NCAA, remporte une deuxième fois la Walker Cup.

Durant ses trois dernières années amateurs, de 1959 à 1961, le magazine Golf Digest le désigne Meilleur joueur amateur du monde".

Carrière professionnelle[modifier]

Sa carrière professionnelle débute en 1962. Il obtient sa première victoire lors de l'US Open, battant en ronde supplémentaire Arnold Palmer. Cette même saison, il remporte deux autres titres et termine à trois reprises à la deuxième place. Ces performances lui permettent d'intégrer le Top 10 du classement des gains pour sa première saison professionnelle. Il termine finalement troisième de ce classement des gains et est nommé recrue de l'année.

Il continue sur sa lancée la saison suivante en remportant deux titres du Grand Chelem, le Masters5 et l'USPGA. Il ajoute trois autres tournois et termine la saison à la deuxième au classement des gains.

La première place du classement est acquise l'année suivante. Bien qu'il ne remporte pas de tournoi majeur, il devance Arnold Palmer. Durant cette saison, il remporte quatre titres et termine six fois à la deuxième place.

Il renoue avec la victoire en Grand Chelem lors du Masters 19656. Il devance de 9 coups Arnold Palmer et Gary Player. Lors de cette édition, il établit, avec 271, le nouveau record du tournoi. Ce record devra attendre 1997 pour être battu, par Tiger Woods. Il remporte quatre autres titres et termine second à quatre reprises. En 1966, en remportant son troisième Masters7, il devient le premier golfeur à endosser la veste verte, récompensant le vainqueur, deux années consécutives. Il remporte un deuxième majeur, l'Open britannique en Écosse sur le golf de Muirfield. Avec cette victoire, il a ainsi remporté au moins une fois chacun des quatre trophées du Grand Chelem. Il rejoint alors Gene Sarazen, Ben Hogan, et Gary Player qui sont alors les seuls joueurs à avoir réalisé le même exploit. Il est également le plus jeune, à 26 ans, à l'avoir réalisé. Tiger Woods s'invitera dans cette liste de joueurs. Il ravit dans le même temps, à 24 ans, le titre de plus jeune détenteur des quatre tournois Majeurs.

En 1967, il remporte un nouveau Majeur, avec une seconde victoire à l'US Open. Il termine également à la seconde place de l'Open britannique. Avec quatre autres titres et deux deuxièmes places, il termine de nouveau en tête du classement de la Money List, comme auparavant en 1964 et 1965. Il est récompensé de son premier « PGA Player of the Year Award ».

Après ce titre à l'US Open, il entre dans une période de trois ans sans obtenir un Majeur. Durant cette période, ses meilleurs résultats en Majeur se situe en 1968, lors de l'US Open et de l'Open britannique. Durant cette même période, il termine une fois à la deuxième place du classement des gains. Il a durant cette période remporté deux titres en 1968 et trois en 1969. Cette dernière année de 1969, il obtient sa première sélection pour la Ryder Cup: à l'époque, un joueur américain était éligible pour la compétition lorsqu'il avait disputé cinq saisons sur le circuit de la PGA8.

En 1970, il renoue avec la victoire en Majeur en remportant l'Open britannique sur le parcours du Old Course de St Andrews. Cette victoire est obtenue en play-off face à l'américain Doug Saunders. Ce Play-off se déroule sous la forme d'un nouveau tour de 18 trous à l'issue duquel il devance son adversaire d'un coup.

L'année suivante, il termine à la deuxième place du Masters, puis de l'US Open et cinquième du British. Mais son année est surtout marquée par l'obtention de son 9e Majeur lors de l'USPGA. Avec cette dernière victoire, il a déjà remporté à deux reprises chacun des tournois du Grand Chelem.

Nicklaus remporte les deux premières levées du Grand Chelem, le Masters9 puis l'US Open lors de la saison 1972. Avec son treizième Majeur, Il rejoint ainsi Bobby Jones au palmarès du nombre de victoires en Grand Chelem. Il termine ensuite à la deuxième place de l'Open britannique, à un coup du vainqueur Lee Trevino puis termine à la treizième place de l'USPGA. Il dispute ce dernier tournoi avec le handicap d'avoir l'index droit bandé à la suite d'une infection provoquée lors d'une manucure au retour de l'Open britannique3. Cette saison se termine finalement avec sept victoires sur le circuit américain, complété par trois deuxièmes places. Il est de nouveau récompensé du titre PGA Player of the Year Award.

IL reçoit de nouveau celui-ci lors de la saison suivante: il remporte six nouveaux titres, dont son troisième USPGA. Auparavant, il avait partagé la troisième place du Masters et terminé quatrième de l'US Open et de l'Open britannique. Durant la période de 1971 à 1973, il remporte 19 des 55 tournois auxquels il participe, terminant dans le Top 10 lors de 45 de ceux-ci.

Après quatre saisons où il a remporté au moins un Majeur, la saison 1974 est vierge de victoire en Grand Chelem. Il ne remporte que deux victoires. Durant cette saison, il fait partie des 13 premières personnalités du golf à être introduites dans le Hall of Fame du golf10.

Il renoue avec les victoires en Majeur l'année suivant lors du Masters11. Sa cinquième victoire dans cette épreuve établit un nouveau record. Il continue sa saison avec une septième place à l'US Open et une troisième à l'Open britannique, avant de remporter son deuxième Majeur lors de la dernière levée du Grand Chelem lors de l'USPGA.

La saison suivante, il obtient, bien que n'ayant participé qu'à 16 tournois agrémenté de deux victoires, son quatrième trophée PGA Player of the Year Award en cinq saisons, seul le trophée de 1974 se refusant à lui. Dans les Majeurs, il échoue à la troisième place au Masters, à la onzième à l'US Open, la deuxième derrière Johnny Miller à l'Open britannique et la quatrième à l'USPGA.

L'année 1977 est de nouveau une saison vierge de toute victoire en Grand Chelem. Il termine toutefois à la deuxième place au Masters puis derrière Tom Watson au British. Durant ce tournoi, les deux joueurs réalisent deux derniers tours impressionnant, avec 65-66 pour Nicklaus et 65-65 pour Watson12. Toutefois, avec une 63e victoire sur le circuit PGA, il dépasse Ben Hogan pour prendre la seconde place du classement du nombre de victoires, seulement devancé par Sam Snead.

L'année 1978 est une année majeure dans la carrière de Nicklaus. Avec sa victoire lors de l'Open britannique, il devient le premier à détenir chacun des quatre tournois du Grand Chelem à au moins trois reprises. Il avait auparavant terminé septième au Masters et sixième à l'US Open. Il remporte également trois victoires sur le circuit américain et il est nommé sportif de l'année par le magazine américain Sports Illustrated. Mais pour la dernière levée du Grand Chelem, il manque le cut dans un Majeur pour la première fois depuis 1967 au Masters.

Lors de l'année suivante, pour la première saison depuis son entrée sur le circuit américain, il ne réussit pas à remporter de victoires. Il ne termine qu'une seule fois deuxième, cette place étant obtenue à l'Open britannique.

Il profite de l'intersaison pour corriger deux problèmes: son entraîneur de toujours l'aide à corriger son problème de swing, alors qu'il améliore de manière significative son petit jeu, domaine qui n'a jamais été une force de Nicklaus.

Il débute cette nouvelle saison par une 33e place au Masters avant de remporter une nouvelle fois l'US Open. Il termine ensuite à la quatrième place de l'Open britannique avant de remporter pour la cinquième fois deux Majeurs dans la même saison en remportant son cinquième USPGA. Ces deux victoires sont les seules de la saison, une place de finaliste étant son seul autre tournoi où il termine dans le Top 10.

Durant les années suivantes, il ne remporte que deux victoires sur le circuit américain, une en 1982 et une en 1984. Ses meilleurs résultats en Grand Chelem sont une deuxième place lors de l'US Open de 1982 et une deuxième place lors de l'USPGA de l'année suivante.

En 1986, il surprend le monde du golf en remportant son sixième Masters13. Il termine le dernier tour sur un score de 65, alignant six birdies et un eagle lors des neuf derniers trous. Sa victoire, à l'âge de 46 ans, fait de lui le plus vieux vainqueur d'un Masters, le plus vieux vainqueur d'un Majeur étant l'américain Julius Boros, vainqueur du PGA Championship de 1968 à l'âge de 48 ans. Cette victoire est la 73e et dernière victoire sur le circuit américain14,15.

Durant les années suivantes, il continue d'évoluer dans le monde du golf. Il obtient une sixième place lors du Masters de 1990 puis de nouveau en 1998 à l'âge de 58 ans.

Il fait sa dernière apparition lors du Masters en 2005, un mois après la disparition de son petit-fils. Il utilise le golf, avec son fils Steve, comme thérapie.

Sa dernière apparition sur le circuit américain a lieu lors de l'Open britannique de 2005 sur le parcours du Old Course de St Andrews16.

Ryder Cup[modifier]

Nickaus dispute sa première Ryder Cup en 1969 sur le parcours du Royal Birkdale en Angleterre, une règle de l'époque empêchant un joueur d'être éligible pour la compétition tant qu'il n'avait pas disputé cinq saisons sur le circuit de la PGA8. Durant les parties en double, il est associé à D Sikes, avec un bilan de une victoire et une défaite. Pour les simples du dernier jour, il est opposé à Tony Jacklin. Celui-ci remporte le simple du matin. Leur rencontre de l'après-midi constitue le dernier match de la compétition. Sur le dernier trou, Nicklaus réussit un put de 1,20 mètre qui peut donner la victoire aux américains. Puis, il ramasse la marque de Jacklin, à 60 centimètres du trou. Il dit alors à Jacklin: « I don't think you would have missed that Tony, but I didn't want to give you the chance. » (Je ne penses pas que tu l'aurais manqué, Tony, mais je ne veux pas te donner une chance de le faire)17 Cela conclue la partie par une égalité entre les deux joueurs, et ainsi une égalité entre les américains et les britanniques. « I thought it was the right way to have it end » (Je penses que c'était la meilleure façon de finir), dira-t-il après la compétition18.

En 1971, il remporte trois des quatre parties de double auxquelles il participe avant de remporter ses deux simples19.

En 1973, la Ryder Cup se déroule à Muirfield en Écosse. Nickaus, lors du premier jour remporte et perd une partie en association avec Arnold Palmer. Le lendemain, il est associé à Tom Weiskopf avec qui il remporte les deux parties. Lors des simples, il fait un nul avec E Bembridge avant de remporter son deuxième simple face au même adversaire20.

Pour l'édition de 1975, Nickaus remporte son premier Foursomes puis partage la partie de 4 balles. Le lendemain, il remporte le Foursomes. Lors des simples, il se voit opposer à B W Barnes. Celui remporte le simple du matin sur le score de 4 et 2. Nicklaus demande alors à son capitaine Arnold Palmer de pouvoir prendre sa revanche lors du match de l'après-midi face au même adversaire: mais celui-ci confirme par une nouvelle victoire sur le score de 2 et 121.

En 1977, Nicklaus remporte et perd une partie lors des doubles. En simple, il perd face à Bernard Gallacher sur le score de 1 up22.

Nicklaus retrouve la Ryder Cup en 1981. Il dispute ses trois parties en double avec Tom Watson, remportant les trois matchs. Il remporte ensuite son simple22.

En 1983, Nickaus participe à la Ryder Cup en tant que capitaine de l'équipe américaine. Celle-ci remporte la rencontre sur le score de 14½ à 13½23. .

En 1987, il honore sa deuxième sélection en tant que capitaine. L'équipe européenne est elle dirigée par Tony Jacklin. Celle-ci remporte sa première victoire sur le sol américain en disposant de l'équipe américaine sur le score de 15 à 13, portée par la paire espagnole Severiano Ballesteros José Maria Olazábal, paire qui remporte trois des quatre doubles qu'ils disputent ensemble24.

Senior Tour[modifier]

Éligible à partir de 1990 lorsqu'il fête son cinquantième anniversaire, il remporte son premier titre sur le Champions Tour lors de son premier tournoi. Ce tournoi, The Tradition at Desert Mountain, est l'un des tournois Majeurs du circuit. Il remporte également la même année un deuxième Majeur, le Mazda SENIOR TOURNAMENT PLAYERS Championship.

La saison suivante, il fait mieux encore en remportant trois titres en cinq tournois auxquels il participe, tous trois étant des titres Majeurs, dont une deuxième victoire dans le Tradition. En deux saisons, il a déjà remporté tous les titres Majeurs du circuit senior.

Après une année sans victoire, il remporte pour la deuxième fois l'U.S. Senior Open en 1993. Il ajoute ensuite deux nouveaux majeurs les années suivantes, le Tradition en 1995 et 1996.

Sur ce circuit, il a remporté dix victoires, dont huit Majeurs.

Avec ses quatre victoires sur le Tradition, il devient le joueur le plus titré de l'épreuve. Il est également le seul joueur de l'histoire à avoir remporté tous les titres Majeurs, professionnel et Senior.

Il remporte neuf autres victoires dans des tournois seniors, ceux-ci ne figurant pas au calendrier du Senior Tour de la PGA.

 

 

est né à Rochester, New York, aux États-Unis. Il compte onze tournois majeurs à son actif et n’est précédé sur cette liste que par les seuls Jack Nicklaus et Tiger Woods. Il a gagné l’US Open à deux reprises et en 1922, il devint le premier joueur américain à remporter le British Open qu’il allait remporter quatre fois au total. Il fut également le vainqueur du PGA Championship à cinq reprises (1921, 24-27). Il compte 44 victoires à son actif et fut à six reprises le capitaine de l’équipe américaine de Ryder Cup.

Hagen était également très doué pour le baseball. Il annula un test pour l’équipe des Philadelphia Phillies pour jouer un tournoi de golf. À la fin de la semaine, il était le détenteur du trophée de l’US Open et sa carrière sportive avait pris un tour définitif.

Il fut un élément clé dans le développement et l’affirmation du golf professionnel. Il s’imposa à une époque où la différence entre sportifs amateurs et professionnels était aiguë, les amateurs tenant le haut du pavé dans certains sports dont le golf. C’était particulièrement le cas au Royaume-Uni qui était la nation dominante en matière de golf au moment des débuts de Hagen. Les golfeurs professionnels étaient considérés un peu comme des mercenaires à qui on interdisait l’utilisation des infrastructures des club-houses. Parfois, on leur interdisait d’y entrer en empruntant la porte principale. Hagen n’était pas homme à se laisser faire. Lors un tournoi où on lui avait refusé l’accès aux vestiaires, il se présenta dans une Rolls-Royce conduite par un chauffeur (il avait loué les deux pour l’occasion) et utilisa le véhicule en guise de vestiaire. On raconte que le chauffeur faisait également office de valet et l’attendait avec des rafraîchissements à la sortie du dix-huitième trou. Une autre fois, il refusa d’entrer au club-house pour se faire remettre son prix car on lui en avait précédemment interdit l’accès.

Walter Hagen fut le premier professionnel engagé par le désormais légendaire Oaklands Hills Country Club, à Bloomfield Hills, Michigan.

Hagen était un personnage fougueux et autoritaire qui améliora le statut des golfeurs professionnels ainsi que leur situation financière. Il se pourrait qu’il ait été le premier sportif a gagner un million de dollars durant sa carrière. Il a déclaré un jour qu’il « n’avait jamais voulu être millionnaire, seulement vivre comme s’il l’était ». Il a exprimé son credo en ces termes: « Vous n’êtes ici que pour un court séjour. Ne vous hâtez pas. Ne vous inquiétez pas. Et veillez à respirer le parfum des fleurs le long du chemin ». Gene Sarazen, de dix ans son cadet, a fait ce commentaire: « Tous les golfeurs professionnels … devraient remercier silencieusement Walter Hagen à chaque fois qu’ils peuvent palper un chèque entre leurs doigts. C’est Walter qui a fait du golf professionnel ce qu’il est ».

Hagen décéda à Traverse City, Michigan à l’âge de 76 ans. Il repose au Mausolée du Saint Sepulchre à Southfield, Michigan, près de son petit-fils. À sa mort, il jouissait d’un grand respect. Lors des funérailles, son cercueil fut porté par certaines figures légendaires du sport, comme Arnold Palmer et George Morris.

Il remporta les tournois majeurs suivants:

Il avait dépassé son sommet en tant que golfeur quand l’autre tournoi majeur moderne, le Masters fut créé. Il fut en outre capitaine de l’équipe des États-Unis pour les six premières éditions de la Ryder Cup et joua au cours des cinq premières: 1927, 1929, 1931, 1933, et 1935.

Il a été admis au World Golf Hall of Fame.

Sur l’ensemble de sa carrière, il a remporté 44 tournois.

 

 

Né à Stephenville, Texas, il grandit à 16 kilomètres de là à Dublin, Texas, où il commença à travailler comme cadet à l’âge de onze ans et comme golfeur professionnel en 1931. Selon les récits de l’époque Hogan était le meilleur golfeur de son temps et est toujours considéré comme un des plus grands joueurs de tous les temps.

Le « faucon » faisait preuve d’une farouche détermination et d’une volonté de fer qui, combinée à son incontestable technique, formait une aura capable à elle seule d’intimider ses adversaires jusqu’à la soumission. La légende de Hogan rapporte également qu’il était connu comme le « petit homme de glace ». Cette expression semble avoir été forgée lors de sa fameuse victoire lors du British Open à Carnoustie en 1953 et fait référence à son attitude inflexible et, à cette époque, apparemment toute de sang-froid, qui était elle-même le résultat d’un swing de golf qui était conçu pour s’améliorer plutôt que se dégrader quand il jouait sous la pression. En compétition, Hogan était avare de ses mots et peu d’adversaires étaient capables garder leur contenance face à son rayonnement glacé.

La « saison Hogan »[modifier]

Sa victoire à Carnoustie fut le point d’orgue d’une saison 1953 hors du commun, au cours de laquelle il remporta cinq des six tournois qu’il disputa ainsi que les trois premiers tournois majeurs de l’année (une prouesse qui est toujours appelée le « Chelem de Hogan »). En outre, cette année-là il fut privé de toute chance de remporter le Grand Chelem parce que les dates auxquelles se jouaient le British Open et le PGA Championship étaient tellement proches qu’il ne lui était pas possible, compte tenu de l’état des transports internationaux à l’époque, de rentrer à temps aux États-Unis pour disputer le quatrième majeur de l’année.

On notera du reste que Hogan refusa souvent de jouer le PGA Championship, faisant l’impasse de plus en plus souvent au fur et à mesure de sa carrière.

Ses neuf victoires en Grand Chelem le placent au quatrième rang (à égalité avec Gary Player) des meilleurs golfeurs de tous les temps. Il n’est précédé dans ce classement que par Jack Nicklaus (18), Tiger Woods (14 – série toujours en cours) et Walter Hagen (11).

Accident grave[modifier]

Entre 1938 et 1959, Ben Hogan remporta 63 tournois professionnels nonobstant le fait que sa carrière fut interrompue dans sa jeunesse par la Seconde Guerre mondiale et un accident de voiture qui faillit lui être fatal. La Cadillac de Hogan et son épouse, Valerie, subit une collision frontale avec un autobus au cours de l’hiver 1949.

Cet accident laissa Hogan avec une double fracture du pelvis, une fracture de la clavicule, une autre de la cheville gauche, une côte froissée et un caillot sanguin qui faillit lui être fatal. Il allait en garder toute sa vie des séquelles tels que des problèmes de circulation sanguine et d’autres handicaps physiques. Ses médecins craignaient qu’il ne puisse plus jamais marcher sans même oser évoquer le fait de jouer au golf en compétition.

Le swing de Hogan[modifier]

Hogan est souvent considéré comme le meilleur frappeur de balle ayant jamais pratiqué le golf. Malgré son exceptionnel palmarès en tournois, c’est sans doute cet aspect qui lui vaut l’aura dont il jouit encore aujourd’hui.

Hogan était connu pour s’entraîner davantage que n’importe lequel de ses adversaires et on dit qu’il « inventa l’entraînement ». Il fut également un des premiers joueurs à faire coïncider certains clubs (cannes) avec des distances ou des points de repère sur le parcours, tels que des bunkers ou des arbres, en vue d’améliorer son contrôle de la distance.

Il était d’avis que le swing de chaque individu se trouvait « dans la gangue » et que le maîtriser requiert beaucoup d’entraînement et de répétition. Il est ainsi connu pour s’être penché durant des années sur le swing de golf, essayant de nombreuses théories et méthodes avant d’arriver à un produit fini qui lui apporta ses plus grands succès.

Jeune, il était sujet à jouer sa balle en hook prononcé. Bien que de petite taille (1,68 m) et ne pesant que 64 kg, au début de sa carrière il était capable de prendre des départs longs et s’aligna même dans des compétitions du plus long drive.

On a souvent dit qu’avant son accident, Hogan utilisait en tournoi une prise (grip) forte (qui implique que les mains se saisissent le manche de la canne plus à droite qu’il n’est habituel), alors qu’il s’exerçait souvent en utilisant une prise faible (qui implique que le dos son poignet gauche faisait face à l’objectif), et que cela a eu un effet négatif sur ses performances ou, du moins, la fiabilité de son swing, jusqu’à ce moment (source: John Jacobs dans son livre « Les Cinquante plus Grandes Leçons de Golf du Siècle »).

Jacobs affirme tenir cette information de Byron Nelson et dit en outre que Hogan développa et utilisa la prise forte alors qu’il n’était encore qu’un jeune en vue d’arriver à frapper la balle aussi loin que ses adversaires plus grands et plus forts. Ce grip fort était la raison pour laquelle on pouvait à l’occasion voir Hogan frapper d’étranges hooks très prononcés qui se soldaient par un désastre. Nelson et Hogan grandirent tous deux à Fort Worth et on sait qu’ils ont joué l’un contre l’autre alors qu’ils étaient encore adolescents.

Le swing développé plus tard par Hogan produisait le fameux « fade de Hogan », plus bas que normale pour un grand joueur et dont la trajectoire partait de gauche pour aller à droite. Cette trajectoire de balle était le résultat de la combinaison d’un swing destiné à produire un « draw » avec une prise faible, qui était quant à elle destinée à éviter à tout prix la création d'un en hook. Ce procédé améliora grandement la précision des frappes de Hogan au détriment de leur longueur. Il semble certain qu’au cours de sa période de gloire, Ben Hogan était à ranger parmi les professionnels dont la longueur de balle était courte à moyenne.

 

ssu d'une famille sportive (son grand-père était cycliste professionnel et son père jouait en 1re division de hockey sur gazon) Thomas Levet s'est très jeune mis au sport. Pour commencer ce fut le hockey sur gazon puis la découverte du golf auquel il a commencé à jouer sérieusement à partir de l'âge de 12 ans. En 1988 il décide de devenir golfeur professionnel et fait ses débuts sur le circuit professionnel français : le PGA France, il dispute également quelques tournois du circuit européen grâce à des invitations.

En 1991 il fait sa 1re saison complète sur le circuit européen

En 2002 il termine 2e du British Open après avoir disputé un double play-off. Quatre joueurs disputent un premier play-off disputé en quatre trous : Levet, les Australiens Stuart Appleby et Steve Elkington et le Sud-Africain Ernie Els. Seul Levet et Els sont toujours en lice à l'issue de celui-ci. Un second play-off, disputé en mort subite est alors disputé. Sur le premier trou disputé, Levet concède un bogey qui donne la victoire à Els1,2.

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Thomas Levet, lors de la Ryder Cup 2004

2003 est l'année de son premier départ pour les États-Unis, pour faire une saison sur le PGA Tour. De retour sur le circuit européen en 2004, il remporte l'Open d'Écosse puis, une semaine plus tard, il débute l'Open britannique en partageant la première place au soir du premier tour avec un score de 66, soit cinq coups sous le par3. Avant le départ du dernier tour, il partage la troisième place à deux coups du leader. Il termine finalement cinquième du tournoi, à cinq coups du vainqueur, l'Américain Todd Hamilton4. Avec également deux troisième places en débuts de saison, une défaite en play-off face à Graeme McDowell lors de l'Open d'Italie, et une autre seconde place au BMW International Open5, il termine la saison à la place de n°1 français et n°5 européen. Il est sélectionné dans l'équipe européenne de Ryder Cup : avec ses coéquipiers ils remportent le trophée sur le sol américain grâce à une victoire 18 et ½ à 9 et ½. Lors de cette compétition, il subit deux défaites lors des parties de foursomes, en compagnie de l'Espagnol Miguel Angel Jiménez, face aux paires Jay Haas-Chris DiMarco puis Phil Mickelson-David Toms. Lors de son simple, il s'impose sur le score de 1 up (un coup d'avance), face à Fred Funk. Il devient ainsi le premier Français à remporter le trophée6.

En 2005 il repart aux États-Unis sur le circuit américain. En 2006, suite à des problèmes de santé - problème de l'oreille interne qui le tient éloigné des parcours de juillet 2006 à janvier 20077 -, il se retire temporairement du circuit pour subir un traitement en France. Après son retour, son meilleur résultat sur la saison 2007 est une troisième place à l'Open des Pays-Bas. Il renoue avec la victoire en mars 2008 lors de l'open d'Andalousie, victoire obtenue après un play-off face à l'Anglais Oliver Fisher7. La saison suivante, il remporte son cinquième titre sur le circuit européen en remportant l'open d'Espagne8.

Lors de la saison 2010-2011, il obtient par les qualifications le droit de disputer l'US Open, puis l'Open britannique9. La semaine suivant cette qualification, il ne parvient à franchir le cut de l'US Open. Lors du 95e Alstom Open de France, après deux premiers tours en 70, soit un total de moins deux sous le par, il réalise un score de 67 lors du troisième tour malgré un double bogey sur le 18e trou10. Il débute son dernier tour à trois coups des premiers du classement. Au départ du 18e trou, il occupe la tête du classement avec le Danois Thorbjorn Olesen qui partage sa partie. Lors de ce trou, le Danois manque un putt facile pour le par et laisse ainsi 

 

 

Issu d'une famille sportive (son grand-père était cycliste professionnel et son père jouait en 1re division de hockey sur gazon) Thomas Levet s'est très jeune mis au sport. Pour commencer ce fut le hockey sur gazon puis la découverte du golf auquel il a commencé à jouer sérieusement à partir de l'âge de 12 ans. En 1988 il décide de devenir golfeur professionnel et fait ses débuts sur le circuit professionnel français : le PGA France, il dispute également quelques tournois du circuit européen grâce à des invitations.

En 1991 il fait sa 1re saison complète sur le circuit européen

En 2002 il termine 2e du British Open après avoir disputé un double play-off. Quatre joueurs disputent un premier play-off disputé en quatre trous : Levet, les Australiens Stuart Appleby et Steve Elkington et le Sud-Africain Ernie Els. Seul Levet et Els sont toujours en lice à l'issue de celui-ci. Un second play-off, disputé en mort subite est alors disputé. Sur le premier trou disputé, Levet concède un bogey qui donne la victoire à Els1,2.

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Thomas Levet, lors de la Ryder Cup 2004

2003 est l'année de son premier départ pour les États-Unis, pour faire une saison sur le PGA Tour. De retour sur le circuit européen en 2004, il remporte l'Open d'Écosse puis, une semaine plus tard, il débute l'Open britannique en partageant la première place au soir du premier tour avec un score de 66, soit cinq coups sous le par3. Avant le départ du dernier tour, il partage la troisième place à deux coups du leader. Il termine finalement cinquième du tournoi, à cinq coups du vainqueur, l'Américain Todd Hamilton4. Avec également deux troisième places en débuts de saison, une défaite en play-off face à Graeme McDowell lors de l'Open d'Italie, et une autre seconde place au BMW International Open5, il termine la saison à la place de n°1 français et n°5 européen. Il est sélectionné dans l'équipe européenne de Ryder Cup : avec ses coéquipiers ils remportent le trophée sur le sol américain grâce à une victoire 18 et ½ à 9 et ½. Lors de cette compétition, il subit deux défaites lors des parties de foursomes, en compagnie de l'Espagnol Miguel Angel Jiménez, face aux paires Jay Haas-Chris DiMarco puis Phil Mickelson-David Toms. Lors de son simple, il s'impose sur le score de 1 up (un coup d'avance), face à Fred Funk. Il devient ainsi le premier Français à remporter le trophée6.

En 2005 il repart aux États-Unis sur le circuit américain. En 2006, suite à des problèmes de santé - problème de l'oreille interne qui le tient éloigné des parcours de juillet 2006 à janvier 20077 -, il se retire temporairement du circuit pour subir un traitement en France. Après son retour, son meilleur résultat sur la saison 2007 est une troisième place à l'Open des Pays-Bas. Il renoue avec la victoire en mars 2008 lors de l'open d'Andalousie, victoire obtenue après un play-off face à l'Anglais Oliver Fisher7. La saison suivante, il remporte son cinquième titre sur le circuit européen en remportant l'open d'Espagne8.

Lors de la saison 2010-2011, il obtient par les qualifications le droit de disputer l'US Open, puis l'Open britannique9. La semaine suivant cette qualification, il ne parvient à franchir le cut de l'US Open. Lors du 95e Alstom Open de France, après deux premiers tours en 70, soit un total de moins deux sous le par, il réalise un score de 67 lors du troisième tour malgré un double bogey sur le 18e trou10. Il débute son dernier tour à trois coups des premiers du classement. Au départ du 18e trou, il occupe la tête du classement avec le Danois Thorbjorn Olesen qui partage sa partie. Lors de ce trou, le Danois manque un putt facile pour le par et laisse ainsi Levet attendre seul en tête les golfeurs des dernières parties. Levet, qui réalise un score de 70 sur le dernier tour, soit un total de moins sept, remporte finalement le tournoi avec un coup d'avance sur Olesen et l'Anglais Mark Foster qui partage le leadership au soir du troisième tour. Il devient le premier Français à l'emporter à domicile depuis Jean-François Remesy en 2004 et 2005. Il gagne la somme de 500 000 €10. Il doit ensuite déclarer forfait pour l'Open britannique en raison d'une fracture au péroné droit, fracture occasionnée lors de son saut dans l'eau pour fêter sa victoire à lopen de france 

 

 

 

Arnaud Massy (né le 6 juillet 1877 à Biarritz, Pyrénées-Atlantiques - mort le 16 avril 1950 à Étretat, Seine-Maritime), était un joueur de golf français, considéré par beaucoup comme le plus grand joueur de l'histoire de ce sport en France.

C'est en 1906, au golf de Paris, devenu depuis La Boulie, que se déroule le premier championnat international de France Omnium. Il est remporté par Arnaud Massy ; il récidivera en 1907, 1911 et 1925. Il est le premier Européen non britannique à remporter l'Open britannique. Vainqueur en 1907. Il reste le seul Français à avoir remporté le tournoi.

Il a publié en 1911 le Golf, premier livre significatif sur le golf en France. Écrit en français, il a été traduit en anglais et diffusé en Grande-Bretagne. En 1913, Arnaud Massy participa aux premières rencontres entre la France et les États-Unis que la France remporta.

Sa carrière a été interrompue par la Première Guerre mondiale. Il a servi dans l'armée et a été blessé lors de la bataille de Verdun.